Vincent Carême prit goût à la vigne et au vin en récoltant et vinifiant avec son grand-père, à l’âge de 14 ans. Après ses études vitivinicoles, il multiplie les expériences, faisant les vendanges à Sancerre, en Alsace et au pays du muscadet, entre autres, ainsi qu’en Afrique du Sud pour quatre années consécutives, là où il a rencontré Tania, elle-même sud-africaine, qui est devenue sa partenaire dans la vie comme au domaine.

Il s’installe dans les vignes de Vouvray en 1999, avec cinq hectares issus de la propriété familiale que ses parents vouaient à la polyculture et au maraîchage, complétant son emploi du temps comme enseignant au Lycée d’Amboise. Il fut rapidement repéré à sa première présence au Salon des vins de Loire, en 2000, par la qualité de sa production et se hissa parmi les meilleurs producteurs de l’appellation. Très impliqué dans la reconnaissance du terroir vouvrillon, il agit souvent comme mentor pour de jeunes vignerons, toujours prêt à aider et donner des conseils.

Vincent Carême prit goût à la vigne et au vin en récoltant et vinifiant avec son grand-père, à l’âge de 14 ans. C’est à ce moment qu’il a trouvé sa voie, devenant dix ans plus tard l’un des meilleurs producteurs de Vouvray. Assidu et pointilleux, il élabore des vins qui plaisent facilement tout en étant en accord profond avec les terroirs qu’ils représentent.

La propriété s’étend maintenant sur 17 hectares en Vouvray, ne travaillant qu’un seul cépage, le chenin blanc, sous toutes ses déclinaisons: du mousseux, en méthode ancestrale et traditionnelle, ainsi que des vins blancs secs, demi-secs et moelleux. La vigne, plantée sur des sols argilocalcaires et argiles à silex, est certifiée biologique depuis 2007 et les vendanges y sont toutes manuelles. Les vins sont vieillis en fûts de 400 litres, pour la plupart âgés de quelques années, dans une vieille cave troglodyte creusée à la main dans le tuffeau, roche calcaire caractéristique de la région.

Vincent et Tania ont naturellement étendu leurs tentacules dans le Swartland en Afrique du Sud, où le chenin est le cépage le plus planté. Ils y font deux cuvées, un chenin blanc dont le premier millésime fut le 2013, ainsi qu’un rouge, assemblage de syrah et cinsault, arrivé deux ans plus tard. Les vins sont tous deux issus de sols granitiques et commercialisés sous le nom de Terre Brûlée.

Assidu et méticuleux, Vincent présente une gamme de vins qui plaisent facilement tout en étant en accord profond avec les terroirs qu’ils représentent.