Natif du Beaujolais, Christophe Pacalet est tombé dans la cuve à un jeune âge, et pour cause, il est le neveu de Marcel Lapierre, et, incidemment, cousin de Mathieu Lapierre et de Philippe Pacalet.
Après avoir étudié la biochimie et travaillé plusieurs années dans les cuisines de restaurants de Lyon et des Antilles, il met sur pied son négoce en 1999 avec l’aide de son oncle chez qui il avait participé aux vinifications des millésimes 1994 à 1998.
Après avoir étudié la biochimie et travaillé plusieurs années dans des cuisines de restaurants, Christophe Pacalet met sur pied son négoce en 1999 avec l’aide de son oncle, Marcel Lapierre. Suivant l’esthétique de Jules Chauvet, il élabore des vins naturels, parfaitement digestes, empreints de finesse et de légèreté.
Cette formule de négociant lui offre la possibilité de vinifier sept des dix crus de la région, soit Fleurie, Saint-Amour, Côte de Brouilly, Chénas, Juliénas, Chiroubles et Moulin à Vent. Il faut dire qu’au-delà de l’achat des raisins, les partenariats à long terme qu’il a avec les viticulteurs reposent sur des bases solides et une vision commune de la culture de la vigne. Les vignobles sélectionnés sont âgés entre 40 et 80 ans, et les vendanges manuelles sont orchestrées par Christophe et son équipe afin d’assurer la maturité optimale et le tri minutieux des raisins.
Il a depuis acquis les vignes du Château des Labourons en appellation Fleurie et pris en fermage celles de la famille de Jules Chauvet, considéré comme le père du mouvement des vins naturels en France.
Suivant la technique et l’esthétique du père Chauvet, comme pour tout membre en règle du clan Lapierre, il élabore des vins naturels, parfaitement digestes, empreints de finesse et de légèreté. Les grappes entières sont mises dans de grandes cuves tronconiques, sans additif, pour une macération de deux à trois semaines sous gaz carbonique, après quoi s’ensuit un passage dans une grosse presse verticale en bois typique du Beaujolais, semblant droit sorti du Moyen-Âge, avant de compléter la fermentation et l’élevage en foudres ou vieilles barriques. Le sulfitage à la mise en bouteille, s’il a lieu, se fait en doses homéopathiques.