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Il vous arrive d’avoir un «moment gamay», ce moment de pause où vous vous abandonnez au fruité pour qu’il s’empare de vous? Les Foillard nous en livrent ici une version dont l’intégrité naturelle et le fruité jubilatoire vous agrippent et vous happent, en toute sincérité. Le gamay y est hautement tactile, léger de ton, mais subtil et riche de caractère. Et très digeste avec ça!
Vinification
Géologie
Élevage
Revue de presse
Avec le Fleurie, c’est probablement ma cuvée préférée chez Foillard. Le côté floral et pot-pourri me fait souvent penser aux grands vins de Vosne-Romanée, en Bourgogne. Cette cuvée parcellaire provient d’un plateau de sable d’environ 9 hectares jouxtant le climat Les Charmes et situé entre Chiroubles et Fleurie. Issu d’un millésime compliqué, le vin retrouve sa structure d’antan avec un corps léger, une matière juteuse, des tanins délicats et une longue allonge à la fois fruitée et minérale. Un petit trait vert en finale apporte une belle amertume à l’ensemble et ajoute de l’élégance au caractère déjà bien défini du vin.
Les dernières fois que j'ai écrit sur Foillard (tu te répètes Sulfite!), je vous disais que j'affectionnais particulièrement ses vins depuis que j'ai lu le texte de ma grande amie Emily Campeau qui explique comment le vin est venu à elle. Bien évidemment, ce n'est pas le fameux Côte de Py dont il est question ici, mais bien d'une cuvée parcellaire de Morgon. Du grand gamay de profondeur, sur un millésime plutôt frais, rare dans les dernières années. Son acidité devrait avantager sa garde.
Rouge. Les dernières fois que j'ai écrit sur Foillard (tu te répètes Sulfite!), je vous disais que j'affectionnais particulièrement ses vins depuis que j'ai lu le texte de ma grande amie Emily Campeau qui explique comment le vin est venu à elle. Bien évidemment, ce n'est pas le fameux Côte de Py dont il est question ici, mais bien d'une cuvée parcellaire de Morgon. Du grand gamay de profondeur, sur un millésime solaire.
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Macération carbonique à basse température sur des vendanges entières durant 3 à 4 semaines, sans ajout de SO2.
Notes de dégustation
Un vin d’une profondeur, d’une densité et d’une complexité irréprochables. Il se distingue au nez sur une concentration des arômes avec de belles notes florales, de cerises, de griottes bien mûres ainsi qu’une trame de framboises.
En bouche on retrouve une tension ainsi que des flaveurs de fruits d’une profondeur exquise. La structure est assurée par des tannins souples, amples et équilibrés ainsi que par une acidité surprenante et une sensation de minéralité. Quelle superbe amplitude aromatique qui se prolonge en une longueur plus qu’appréciable. Un véritable coup de cœur!
Agence Sélection Rezin
Nous sommes dans les mêmes eaux que le vin précédent (NDLR Jean Foillard Morgon 2019), mais avec plus d’encadrement, de profondeur, de densité fine des tanins qui prolongent ici une longue, une exquise finale. L’ambiance se rapproche d’un Vosne-Romanée ou d’un Chambolle-Musigny par cette capacité de porter loin des flaveurs qui jamais ne concentrent, mais ouvrent plutôt sur des horizons.
Avant de présenter ce flacon à un aréopage d’amateurs de vin, je leur demandais quelle opinion ils avaient du beaujolais, tout en me doutant bien sûr de la réponse. «Ouache! Pas pour moi, le beaujolais, encore moins le nouveau!» Je m’en doutais, mais quand même. L’injustice sera-t-elle réparée un jour? N’attendons pas ce jour et buvons, car ce vin nature de chez Foillard porte et emporte! Cette admirable parcelle dont nous avons ici même causé va droit au fruit, comme d’autres au coeur, avec cette ambition fruitée, florale et épicée qui ouvre le palais sans jamais vouloir le fermer tout à fait. L’assise tanique est perceptible, calfeutrée sous une sève riche, bien mûre, mais aussi fraîche et d’une expression très pure. C’est si bon que c’est à se demander qui a inventé le mot «préjugé»…
Profil
P’tit Jean pour les intimes, Jean Foillard reprend la propriété familiale en 1980 en compagnie de sa conjointe Agnès. À l’époque, le Beaujolais inondait le marché de vins sans âme produits à grands rendements. C’est sous le mentorat de Jules Chauvet, œnologue et pionnier des vins naturels, et l’impulsion de Marcel Lapierre que Jean Foillard, suivi de Jean-Paul Thévenet et Guy Breton, incarne le renouveau de la région en retournant aux sources: vignes cultivées sans chimie, raisins vendangés à maturité et triés avec soin, macération carbonique et vinifications à basse température sans soufre, levurage, chaptalisation ou filtration.
Au domaine, on ne trouve qu’un seul cépage, le gamay, en quelques déclinaisons d’appellations et crus, principalement implanté sur le magnifique terroir de la Côte de Py, l’un des plus prestigieux de la région.
Le style de Jean Foillard s’exprime dans des vins d’une richesse veloutée, structurés, profonds et complexes, qui se boivent si bien en jeunesse tout en ayant un joli potentiel de garde pour les meilleures cuvées.