Anjou Blanc La Fresnaye

" Bonheur et travail vont de pair" : telle est la devise inscrite au fronton du

Château de la Fresnaye, XVIème siècle Renaissance, sur les terres duquel

sont plantées ces chenins. Terroir singulier : le socle des vignes de la

Fresnaye est schisteux, très ancien, sur la veine des schistes de

Savennières, qui passe sous la Loire, mais au cœur de l’Anjou noir des

schistes, une étroite veine calcaire du devonien (fin de l’ère primaire), avec

laquelle le château lui-même a été construit, parcourt quelques

kilomètres, traçant un mince fil gris bleu, sur la rive gauche du Layon, à la

limite des vignes de la Fresnaye. Une carrière en extrayait ce calcaire, et

cette activité a sans doute parsemé superficiellement les schistes de

roches, cailloux, issus de cette carrière. Belle tension, enrobée d’un fruit

mûr, de cette cuvée qui accompagne bien poissons, fromages, légumes...