Château Mourgues du Grès
Sine sole nihil - rien sans soleil - voilà la devise inscrite en latin sur le cadran solaire ornant l’un des murs du Château Mourgues du Grès, ancienne propriété agricole des Ursulines de Beaucaire dès le XVIe siècle qui doit son nom aux religieuses appelées « mourgues » en provençal. Depuis son installation en 1990 au château jadis tenu par son père, François Collard accumule les honneurs, Mourgues du Grès étant reconnu comme l’un des meilleurs domaines des Costières de Nîmes.
Situé dans la partie méridionale de la vallée du Rhône, ce domaine s'étend sur 55 hectares de coteaux et terrasses et bénéficie d'influences rhodaniennes et méditerranéennes. Constitué de galets (appelés grès ou gress dans la région) sur marnes argilocalcaires, ce terroir profite d'une exposition privilégiée sur le versant sud des Costières, entre vergers et garrigue.
Sine sole nihil - rien sans soleil - voilà la devise inscrite en latin sur le cadran solaire ornant l’un des murs du Château Mourgues du Grès, ancienne propriété agricole des Ursulines de Beaucaire dès le XVIe siècle qui doit son nom aux religieuses appelées « mourgues » en provençal.
Ayant complété des études d’agronomie et d’œnologie, François Collard cherche à faire refléter la pureté du fruit, la richesse et la minéralité du terroir. À la vigne comme en cave, tous les gestes posés sont à l’écoute de la nature. Le travail à la vigne est attentif et se fait principalement à la main. La propriété travaillée selon les principes de la biodynamie est certifiée biologique depuis 2014, mais l’engagement écologique s’étend aussi à d’autres choix : proximité des fournisseurs, réduction de l’empreinte carbone, poids des bouteilles et recyclage en font également partie. Les vendanges pour les blancs et rosés s’y font même la nuit afin de profiter de la fraîcheur et d’économiser l’énergie servant à refroidir les raisins.
Les vins d’assemblages comportent des cépages assez typiques de la région : syrah et grenache sont majoritaires pour les rouges, parfois complétés de mourvèdre, carignan ou marselan, alors que les blancs sont faits de roussanne, grenache blanc, vermentino, viognier.
Les blancs et rosés sont fermentés en cuves inox alors que les rouges passent en cuve béton afin de bénéficier d’une douce oxygénation. Les vinifications en levures indigènes et sans soufre ajouté visent à mettre de l’avant la pureté et l’éclat du fruit. Une filtration légère et une petite touche de sulfites à la mise en bouteille assurent la stabilité des vins.