Explorations Maya : Découvrez Mérida avec Marie-France

Je suis Marie-France, ex-journaliste de profession et amoureuse d’histoire et de culture maya. Je vis depuis plusieurs années à Mérida, capitale du Yucatán au Mexique.
À dix ans, je lisais Tintin et le Temple du Soleil et m’émerveillais de cette Amérique précolombienne, c’est-à-dire la civilisation qui s’est développée en Amérique avant l’arrivée de Christophe Colomb.

Mon premier voyage au Mexique remonte à mes 17 ans, j’y étais allée avec ma mère. Nous étions ici-même dans le Yucatán et avions vu bon nombres de sites archéologiques, sans oublier les cenotes : ces fameux puits d’eau naturels qui sont le résultat d’un effondrement de sol. On en compte plus de 10 000 dans le pays !

J’ai quitté mon emploi de journaliste en 2016, après plus de 25 ans à, chaque matin, passer par la même porte de la rue Saint-Jacques. À ce moment, je partais pour six semaines à redécouvrir ce pays qui m’avait marquée adolescente, dans l’idée, cette fois, de peut-être m’y établir.

Après avoir exploré diverses villes, dont San Cristóbal de Las Casas dans le Chiapas, mon choix s’est arrêté sur Mérida, en raison de sa facilité d’accès avec les autres villes de la région, comme elle, est assez centrale. C’est également une ville très animée qui ne s’est pas formée avec le tourisme de masse comme d’autres endroits connus au Mexique.

J’ai donc entrepris des démarches dans le but d'acheter une maison dans le centre historique, de la restaurer et d’y faire construire un deuxième étage. Ce sont des Mayas originaires de la région que j’ai engagés et avec qui je conversais en espagnol. À défaut d’amener leur glacière pour le repas du midi et leurs bottes de travail, ils arrivaient plutôt en sandales, leur hamac à la main. Si certains préfèrent aujourd’hui le lit, bon nombre de Mayas dorment encore dans des hamacs chaque nuit. Ils passaient donc toute la semaine sur le chantier et repartaient le samedi midi dans leur village pour passer la fin de semaine avec leur famille. Près d’un an plus tard, la maison était enfin prête à accueillir des invités.