Surfer à Montréal et au-delà - Laisse-toi guider par Alex, amoureux de l'océan et du surf

9 janvier 2024
Alex Trudeau et réZin
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Laisse-toi guider est une infolettre signée réZin et destinée à tout lecteur curieux, explorateur et animé de découvertes de toutes sortes.

Salut, moi c’est Alex ! Membre de la famille Rézin depuis quelques années, le partage du vin et des saveurs avec famille et amis me sont très chers. En dehors de ces activités, j’ai besoin de bouger, beaucoup ! Je suis toujours à la recherche d’un nouveau défi sportif ainsi qu’une bonne dose d’adrénaline.

Alex Trudeau surf laisse-toi guider protection environnement océan réZin vin

J’aimerais vous parler d’une flamme qui danse en moi depuis plusieurs années : l’appel du Grand Bleu, l’océan et son immensité infinie, ses multiples facettes… ses vagues ! J’ai eu la chance d’être initié au surf et aux plaisirs de l’océan en 2004, lors d’un échange étudiant en Tasmanie.  Après ces premières expériences des plus humiliantes, quelques constats furent établis : la mer est imposante et imprévisible, l’eau salée est thérapeutique, puis, devenir un surfeur aguerri me prendra toute une vie.

Maintenant revenu de la Tasmanie depuis belle lurette, j’ai dû m’armer de patience et également faire preuve d’originalité, afin de poursuivre cette quête de vagues. Par exemple, il est possible de surfer à plusieurs endroits dans le fleuve Saint-Laurent. À Montréal, la vague à Guy représente un excellent point de départ pour quiconque aimerait s’initier. Le courant modéré, la vague petite et prévisible ainsi que la communauté qui l’entoure en font un des lieux les plus accueillants ! Les habitués iront chercher plus d’adrénaline dans les rapides derrière Habitat 67. Dans ses bons jours, les monticules d’Habitat 67 n’ont rien à envier à une vague d’eau salée. Il faudra cependant s’armer de patience et attendre son tour dans la file.

Notre fleuve est une salle d’entrainement parfaite afin de garder épaules et réflexes bien huilés pour la saison des ouragans. N’importe quel surfeur du nord-est de l’Atlantique vous le dira :  la période de l’année la plus excitante se déroule en automne. Lorsque les érables changent de couleur et que les matinées sont sous les dix degrés, le littoral de la Nouvelle-Angleterre est un endroit magnifique à patrouiller. C’est à ce moment que vents, houles et marées s’accordent pour nous livrer de longues vagues lisses et gonflées des plus envoûtantes !
 
Ayant eu la chance de surfer dans plusieurs pays, je peux affirmer que les vagues canadiennes demeurent parmi mes préférées. Pour rester dans la thématique Nord-Est, prenons la Nouvelle-Écosse en exemple : ici, les conifères font figures de palmiers en bord de mer, l’eau chaude et turquoise fait place à une eau grise qui transperce mais qui vous rendra euphorique après quelques heures. Le contraste du sable gris et des galets roulés noirs et hostiles contribue à l’allure mystique des lieux. La côte est vierge, mélancolique, et semble vouloir nous partager une vieille histoire. La nature y reprend ses droits, en toute quiétude. Pour un peu plus d’action, le petit village de Lunenburg offre un coup d’œil magnifique.

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20 ans plus tard et peu importe mon niveau d’aptitude sur une planche de surf, je ressens énormément de gratitude envers l’océan. Certaines rencontres déterminantes de ma vie se sont faites par l’entremise du surf. Partager des vagues entre amis demeure une des activités qui me procure le plus de bien. En plus de toutes les sensations fortes qu’elle peut nous faire vivre, la mer apaise l’esprit et vivifie nos sens à la fois. Un peu comme la dégustation d’un vin, elle nous impose le moment présent. Prenons-en soin !

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