Laisse-toi guider - La pêche au saumon avec Léon!

Bonjour, je m’appelle Léon Garneau Jackson et mon ami chez réZin, qui pratique aussi la pêche du saumon de l’Atlantique, m’a demandé si je pouvais partager quelques mots avec vous sur cette pêche un peu moins connue, mais qui selon moi, associe certains aspects ludiques et agréables de la vie pour se détendre.

Dans ma vie professionnelle, j’œuvre dans le monde de l’investissement à Montréal. Je reçois une centaine de courriels par jour, les textos me sortent par les oreilles, mon téléphone ne cesse de sonner, de plus je dois accomplir plusieurs études et tâches écrites à travers tout cela.  Donc, comme vous pouvez imaginer, la pêche du saumon est certainement une évasion du tohu-bohu de la ville, des cloches et alertes de l’iPhone, de l’IPad et l’ordi, mais c’est beaucoup plus qu’il semble en apparence.

Depuis ma naissance, mes parents ont toujours eu des camps sur des lacs en forêt.  À partir d’un très jeune âge, ma mère m’a appris comment pêcher et particulièrement comment pêcher à la mouche, technique requise pour pêcher le saumon de l’atlantique. Donc, ayant grandi dans la nature, la forêt avec les lacs et les rivières exercent sur moi leurs vertus thérapeutiques et fondamentales.

Voici un paragraphe d’un ami pêcheur qui résume bien cette pêche qui me nourrit l’âme (et non le ventre, ce qui implique la capture et la libération) : « Une pêche du saumon Atlantique c’est une idée fugace qui sommeille en nous comme une éclosion qui se produira à un moment précis, c’est aussi une histoire d’amour en plusieurs actes dans le théâtre de la nature. Le rituel de préparation débute en soirée quand s’ouvre l’armoire à cannes et moulinets pour une simple vérification et qu’au fil des souvenirs et des coupes de bon vin on constate qu’il est 4 am. Après quelques séances du même genre, le pêcheur se retrouvera enfin les pieds dans la rivière, bercé par le chant des oiseaux et la mélodie de l’eau vive, occupé à présenter la mouche qui tentera le saumon tant convoité. La seule garantie de cette quête est celle d’avoir toujours la capacité d’émerveillement par l’imaginaire en situation bien réelle. Cela ne vaut-il pas tout l’or du monde ? »