TCAtastrophe!

29 novembre 2013
Geneviève Boucher
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Au début du mois , un tweet par Tyler Colman ( alias Dr. Vino ) a provoqué un peu de controverse sur la plateforme Twitter avec l’affirmation selon laquelle il n’y a aucun intérêt à renifler le liège d’un vin lorsqu’il vous est présenté au restaurant . Parmi ceux qui ont participé au débat: Aldo Sohm ( superstar sommelier du restaurant New-Yorkais, Le Bernardin ) et  Jordan Salcito (responsable des vins et alcools pour le groupe Momofuku ).

Je du même avis qu’Aldo Sohm , qui soutient que le bouchon doit être senti , au moins par des sommeliers . Selon Sohm cette pratique ne doit pas être ignorée comme une technique de détection d’un vin bouchonné. Bouchonné? C’est lorsqu’un vin est  contaminé par le 2,4,6 -trichloroanisole (aka TCA) , un composé responsable de ruiner un vin en leur donnant une odeur de moisi très distinctive . «Si vous avez un problème , vous devez toujours aller à la source.», dit Sohm, « et 90 % du temps, la source est le bouchon . » ( Le TCA peut aussi affecter un vin avant la mise en bouteille , mais c’est très rare).

Sentir le vin ne serait-il pas la meilleure technique pour détecter si un vin est bouchonné? Habituellement oui, mais parfois il n’est affecté que légèrement, et le bouchon peut offrir une confirmation précise qu’il y a quelque chose cloche! «Nous avions un groupe de sommeliers pour un lunch et l’un d’entre eux croyait que le vin était bouchonné, dit Sohm, – Un sommelier américain très réputé saisit immédiatement le bouchon et le sentit.»

Sentir le bouchon et y détecter immédiatement un vin bouchonné peut aussi vous sauvez de relaver un verre! D’ailleurs, n’oubliez pas de retourner les bouteilles bouchonnées en succursales SAQ!

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